Article important au sujet des coliques de bouchons chez les chevaux.
Un mécanisme de contraction de l'abdomen s'enclenche dès qu'un bouchon obstrue l'intestin et que le transit s'arrête. Le but de la contraction est de faire avancer le bouchon afin que la zone dans laquelle il se trouve coincé ne subisse pas un phénomène de nécrose du fait de son l'immobilisme. La contraction est douloureuse, ce qui pousse le cheval à se rouler pour encourager le mouvement en avant du bouchon.
Lorsque ça se passe mal: on peut observer une nécrose de la partie concernée de l'intestin et une torsion de l'intestin liée aux contractions et aux mouvements du cheval visant à faire avancer le bouchon.
L'approche vétérinaire pour faire face à cela constitue à administrer un anti inflammatoire et anti spasmodique qu'on appelle le calmagine et à injecter de la paraphine dans les voies digestives, l'huile de paraphine n'étant pas assimilable, va lubrifrier les parois intestinales.
Le soulagement survient après injection. Cela diminue le risque de torsion de l'intestin. Mais cela ne fait pas avancer le bouchon et ne protège pas du risque de nécrose tissulaire avec potentielle déchirement et péritonite/hémorragie interne. La paraphine ne peut atteindre la zone du bouchon qu'après plusieurs heures. Et elle n'est pas toujours suffisante pour faire déplacer le bouchon.
Dans ce type de cas Julian doit intervenir en soin le plus tôt possible. Son action se fait sur l'intestin lui-même, pour lui donner les ressources d'expulser le bouchon. Le soin amène également un soulagement.
Lorsque l'approche vétérinaire est choisie notre recommandation est de ne pas donner de calmagine tant que le vétérinaire n'est pas présent pour injecter la paraphine. Soulager son cheval en empêchant les contractions sans au moins paraphiner pour que le bouchon avance, c'est fermer les yeux sur l'urgence vitale et laisser l'intestin nécroser.
La colique de bouchon est une pathologie complexe qui nécessite de faire des choix éclairés. Tout est dans le juste équilibre. L'idéal absolu serait de faire intervenir Julian et paraphiner en parallèle, sans calmagine, tout en encourageant le cheval à ne pas se rouler. C'est la meilleure combinaison pour faire avancer ce bouchon, sans prendre de risque inconsidérés. Après quoi il faut organiser un retour à l'herbe le plus tôt possible pour réactiver le mouvement intestinal. Surtout pas d'aliment déshydratés qui sont à l'origine de ces bouchons.
En espérant avoir repondu aux questions à ce sujet
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